Programme du 16 au 30 : 23 classes à rencontrer
sans oublier les petits lecteurs pendant les dédicaces.
Un salon jeunesse joyeusement porté par Estelle Martin (voir photo ci-dessous) qui a fait un énorme travail de préparation en amont avec les élèves.
Je rencontrerai les classes autour de 5 albums abordant le thème de la nuit et des peurs.
* Direction le Sud de la France, ensuite, dans le cadre du Prix des Incos,
du 19 au 24 mars, autour d'Un Mur si haut.
Dans la Communauté de communes de Sommières d'abord (merci Murielle),
puis à Hyères (merci Monica, Perrine et la librairie La Soupe de l'Espace).
* Retour dans le Nord pour une intervention avec 3 classes de CP, le 27 mars, à l'Ecole de L'enfant Jésus à Wattrelos. Nous réaliserons un album.
J'y suis déjà allée au mois de février, avec 3 classes de CE1.
Merci Albane et Noémie !
* Direction l'Avesnois, enfin, pour plusieurs rencontres autour du Prix des Incos à nouveau, les 29 et 30 mars. Merci Quentin !
J'espère qu'il me restera des forces pour les mois d'avril et de mai car ce n'est pas fini.
Avec ça, il y a les corrections, les textes à écrire et les préparations d'ateliers ;-)
Merci pour vos petits mots <3
***
Et les retours de cette semaine (chroniques, avis personnels, photos),
qui nous émeuvent toujours, pour Deux secondes en moins,
un mois après sa sortie <3
qui nous émeuvent toujours, pour Deux secondes en moins,
un mois après sa sortie <3
(c) Photo Les lectures de Fann |
J’ai démarré la lecture de ce roman avec une petite appréhension, celle de retomber dans les clichés avec notamment une histoire de romance. Mais les deux auteures ont abordé ce récit intelligemment et on ne tombe à aucun moment dans le pathos. Le chemin sera long avant que les deux adolescents remontent la pente et s’ouvrent à nouveau au monde extérieur. Comment faire face à la colère et apprivoiser sa douleur? Une excellente lecture sur la différence, le deuil et la reconstruction qui mêle habilement humour et émotion. La plume est agréable, fluide et la construction de l’intrigue est pleinement réussie.Un roman qui nous prouve une nouvelle fois que la littérature jeunesse n’a pas fini de nous surprendre et de nous toucher avec l’histoire de ces deux adolescents brisés qui tentent de se relever grâce à la musique.
* Tassa dans les myriades
J'ai été agréablement surprise par ce roman jeunesse au goût si tendre et si doux.Rhéa et Igor sont deux adolescents lycéens très attachants que j'ai adoré suivre dans un roman initiatique dans lequel ils réapprennent à vivre, ... Mais d'une façon différente : l'une avec le manque et l'autre avec la reconstruction physique.Bien entendu les références culturelles ne m'ont pas échappé. Rhéa c'est le prénom d'une titanide, une déesse très importante de la mythologique grecque, fille du Ciel et de la Terre, elle est très connue pour son histoire d'amour dramatique, car son amant se donna la mort. Quant à Igor, comment ne pas se souvenir du Fils de Frankenstein, un film en noir et blanc. Depuis très longtemps la mythologie autour de Frankenstein père veut que son fils dit Frankenstein Junior, s'appelle Igor ou Ygor. Dans ce roman tout est bien réfléchi, et cela se sent dès le départ. Les deux auteures, car c'est un roman écrit à 4 mains, nous mènent là où bon leur semble, au gré des sentiments et des émotions contrastés de nos deux jeunes héros. C'est une magnifique histoire, une ode à la renaissance, au droit à la seconde chance, c'est un hommage vibrant à ces personnes, professeurs ou pas, qui se font les piliers des jeunes, tant dans leur éducation que dans la construction de leur psychisme et de leur culture.Et grâce à un seul personnage, Fred le prof de piano, le roman prend toute son ampleur. Dans la douceur et le charme, les personnages grandissent, dans les explosions de colères et les effusions de joie, dans les peurs et les peines, les angoisses, les souvenirs, les cauchemars et l'envie d'un avenir meilleur. Les passages sur le piano sont très forts et très justes ! Je trouve le postulat du roman réussi et intriguant ! La musique adoucit les moeurs dit on, mais elle guérit aussi l'âme !Les personnages des parents sont très bien décrits. Sobrement. Discrètement. Ils ne prennent aucune place face à leur enfant. Et le clou du spectacle c'est le fameux perroquet, Obama "Yes We Can", messager de l'optimisme ! Une petite pointe d'humour, beaucoup de tendresse et d'amitié, voilà les secrets ingrédients de ce joli roman, parfait pour les jeunes comme pour les plus grands.Et ça rime en plus !
* Au bazaar des livresJ'ai été agréablement surprise par ce roman jeunesse au goût si tendre et si doux.Rhéa et Igor sont deux adolescents lycéens très attachants que j'ai adoré suivre dans un roman initiatique dans lequel ils réapprennent à vivre, ... Mais d'une façon différente : l'une avec le manque et l'autre avec la reconstruction physique.Bien entendu les références culturelles ne m'ont pas échappé. Rhéa c'est le prénom d'une titanide, une déesse très importante de la mythologique grecque, fille du Ciel et de la Terre, elle est très connue pour son histoire d'amour dramatique, car son amant se donna la mort. Quant à Igor, comment ne pas se souvenir du Fils de Frankenstein, un film en noir et blanc. Depuis très longtemps la mythologie autour de Frankenstein père veut que son fils dit Frankenstein Junior, s'appelle Igor ou Ygor. Dans ce roman tout est bien réfléchi, et cela se sent dès le départ. Les deux auteures, car c'est un roman écrit à 4 mains, nous mènent là où bon leur semble, au gré des sentiments et des émotions contrastés de nos deux jeunes héros. C'est une magnifique histoire, une ode à la renaissance, au droit à la seconde chance, c'est un hommage vibrant à ces personnes, professeurs ou pas, qui se font les piliers des jeunes, tant dans leur éducation que dans la construction de leur psychisme et de leur culture.Et grâce à un seul personnage, Fred le prof de piano, le roman prend toute son ampleur. Dans la douceur et le charme, les personnages grandissent, dans les explosions de colères et les effusions de joie, dans les peurs et les peines, les angoisses, les souvenirs, les cauchemars et l'envie d'un avenir meilleur. Les passages sur le piano sont très forts et très justes ! Je trouve le postulat du roman réussi et intriguant ! La musique adoucit les moeurs dit on, mais elle guérit aussi l'âme !Les personnages des parents sont très bien décrits. Sobrement. Discrètement. Ils ne prennent aucune place face à leur enfant. Et le clou du spectacle c'est le fameux perroquet, Obama "Yes We Can", messager de l'optimisme ! Une petite pointe d'humour, beaucoup de tendresse et d'amitié, voilà les secrets ingrédients de ce joli roman, parfait pour les jeunes comme pour les plus grands.Et ça rime en plus !
(…) Je ne vous en dirai pas plus sur l'histoire. Deux secondes en moins est un livre qui m'a beaucoup touchée. Nos deux personnages sont terriblement touchants. Les drames qu'ils ont vécus les ont rendus fragiles et c'est la passion pour le piano qui va les aider à refaire surface. J'avais peur en ouvrant ce livre, que ce soit bourré de clichés, en fait non. On ressent bien la souffrance des personnages. Elle est différente bien sûr.(…)
L'idée d'un morceau à quatre mains pour un roman écrit à quatre mains est vraiment originale. Et je trouve que l'alternance des chapitres Igor/Rhéa fonctionne très bien. On apprend tout doucement à connaître l'un et l'autre et à s'y attacher. J'ai eu beaucoup de compassion pour ces deux adolescents. Le personnage du professeur de piano est également très intéressant, dans la mesure où il est l'adulte à même de comprendre ces deux jeunes. Il ne les juge pas, je dirai même qu'il les accompagne tous les deux sur le chemin de la guérison. Et puis une mention particulière à Obama, un personnage plus qu'attachant. Mais je vous laisse le découvrir.
En conclusion, Deux secondes en moins est un roman jeunesse qui aborde des sujets graves et sensibles. Le style des deux auteures est complémentaires ce qui donne une lecture super agréable.
En conclusion, Deux secondes en moins est un roman jeunesse qui aborde des sujets graves et sensibles. Le style des deux auteures est complémentaires ce qui donne une lecture super agréable.
Les lectures de Fann |
LillyMaya
"Tu m'avais dit de prendre une boite de mouchoirs à côté de moi, lorsque je lirais ce roman, mais tu vois, je n'en ai pas eu besoin. J'ai dû m'endurcir un peu au fil du temps ^^"
Alors tout d'abord merci aux auteurs pour ce beau roman. Je l'ai trouvé touchant, juste et bien écrit. Même si je n'ai pas sorti les mouchoirs, j'ai parfois eu les larmes aux yeux ! Mais j'ai surtout souri, merci Obama et Fred qui apportent cette petite touche de légèreté dans ce sujet si douloureux.
J'ai aussi pensé aux personnes qui ont vécu des choses si terribles, à ces interrogations et à cette culpabilité de n'avoir rien vu.
J'ai pensé à la boutique de thé qui se trouve dans ma ville, et puis j'ai aimé la mention des haïkus, c'est un style poétique qui me fascine.
Merci pour l'espoir de votre texte, parce que oui, vous avez pris soin de vos personnages. Ils vont de l'avant.
Il me reste à aller écouter les morceaux de musique dont parle le livre !
"Tu m'avais dit de prendre une boite de mouchoirs à côté de moi, lorsque je lirais ce roman, mais tu vois, je n'en ai pas eu besoin. J'ai dû m'endurcir un peu au fil du temps ^^"
Alors tout d'abord merci aux auteurs pour ce beau roman. Je l'ai trouvé touchant, juste et bien écrit. Même si je n'ai pas sorti les mouchoirs, j'ai parfois eu les larmes aux yeux ! Mais j'ai surtout souri, merci Obama et Fred qui apportent cette petite touche de légèreté dans ce sujet si douloureux.
J'ai aussi pensé aux personnes qui ont vécu des choses si terribles, à ces interrogations et à cette culpabilité de n'avoir rien vu.
J'ai pensé à la boutique de thé qui se trouve dans ma ville, et puis j'ai aimé la mention des haïkus, c'est un style poétique qui me fascine.
Merci pour l'espoir de votre texte, parce que oui, vous avez pris soin de vos personnages. Ils vont de l'avant.
Il me reste à aller écouter les morceaux de musique dont parle le livre !
- Mapatou
Le hasard de la vie (mais le hasard fait
toujours bien les choses) va mettre sur leurs chemins un merveilleux professeur
de piano qui va leur permettre d'entrer en résilience, de reprendre goût à la
vie.
Je ne suis pas une habituée des romans pour adolescents mais j'ai trouvé celui-ci remarquable car sans tomber dans le pathos, les deux auteures font entendre les voix de ces deux adolescents confrontés à des drames et relatent parfaitement l'incompréhension des parents qui, même avec la meilleure volonté du monde, se retrouvent démunis face à leurs enfants meurtris.
J'ai trouvé également très bien que la douleur psychologique soit mise sur un plan d'égalité avec la douleur physique.
Le personnage du professeur de piano est remarquable et je goûterais bien à son « thé des sages ».
Je ne suis pas une habituée des romans pour adolescents mais j'ai trouvé celui-ci remarquable car sans tomber dans le pathos, les deux auteures font entendre les voix de ces deux adolescents confrontés à des drames et relatent parfaitement l'incompréhension des parents qui, même avec la meilleure volonté du monde, se retrouvent démunis face à leurs enfants meurtris.
J'ai trouvé également très bien que la douleur psychologique soit mise sur un plan d'égalité avec la douleur physique.
Le personnage du professeur de piano est remarquable et je goûterais bien à son « thé des sages ».