Avant de vous annoncer des futures parutions de l'automne,
je voulais vous annoncer les sélections dont je n'ai pas encore parlé ici.
- Les mots d'Hélio, co-écrit avec Yaël Hassan et publié aux éditions Magnard : Sélection Prix Gulli 2019 (infos encore ici) : première sélection pour notre roman, donc émotion !
- Deux secondes en moins, co-écrit avec Marie Colot et publié aux éditions Magnard :
* sélection au Prix Escapages de L'Indre 2019-2020, catégorie Ados (13ème sélection).
* sélection au Prix Lire@sénart, catégorie 3ème-2nde (14ème sélection) -pour voir les autres sélectionnés de la catégorie, cliquer sur le lien.
- L'ourse bleue, illustrée par Emmanuelle Halgand, éditions Des ronds dans l'O jeunesse : sélection au Prix Danielle Grondein (7ème sélection)
- L'odyssée de Kumiko, illustré par Marie-Alice Harel, éditions Gautier-Languereau : sélection au Prix Michel Tournier. (1ère sélection)
Des mots doux pour Les mots d'Hélio :
* Dans les lectures-pépites du Salon de Montreuil, juillet 2019
* Un coup de coeur pour Cécile de La maison-livre
Hélio est un passionné. De hand, de sciences et de botanique depuis qu'il est tout petit. Cette passion pour la botanique l'a conduit à comparer les humains et les plantes. Ainsi, dans ses carnets, ils consigne des dessins, dans lesquels il associe chaque personne avec la plante qui selon lui, lui ressemble le plus. Tout au long du roman, le lecteur peut admirer les dessins d'Hélio (illustrations d'Eva Rollin) quand il décrit une de ses connaissances. Quelle excellente idée ! J'ai adoré ce procédé ! Et appris de nouveaux noms de plantes.
Grâce à l'attitude de Ruben, on assiste à une progressive métamorphose des personnages qui vont vers un apaisement et une ouverture qui ne peuvent que toucher le lecteur. Le tout amené avec beaucoup de subtilité, des personnages tous différents, des personnalités bien trempées (comme par exemple Mila et Anissa, l'amie d'Hélio)
Le lecteur va peu à peu être spectateur de la métamorphose des personnages, d'une ouverture les uns aux autres. Bien sûr, cela ne se fait pas sans effort, ni du jour au lendemain. C'est avec beaucoup de subtilité que les auteures amènent cet apaisement, en passant par quelques aventures, une véritable enquête menée par Mila et quelques échauffourées à l'école. L'histoire est parsemée de références à des sujets de société importants tels que la vie de parent isolé, le harcèlement, le handicap, le rôle des soignants... Elle fait également référence à un sujet historique difficile et probablement méconnu du jeune lectorat, raison de plus pour en parler, la dictature militaire en Argentine dans les années 1970 et les drames qui en ont découlé. De plus, ce que j'ai beaucoup aimé, c'est que chaque chapitre concernant Hélio est précédé d'une citation. Elles m'ont toutes parlé.
Il est ici question de persévérance, de résilience, d'empathie, d'écoute de l'autre, de bienveillance, d'entraide, il est question de grandir ensemble. C'est un message extraordinaire qui nous est délivré. Hélio/Bulle, comme le surnommait sa mère, parce qu'il était refermé sur lui-même, devient tout simplement Hélio. Et cet Hélio, tout comme le soleil, il réchauffe les coeurs de la famille Dainville. Et celui du lecteur.
Un pari réussi, des sujets actuels et délicats et un beau message à la clef, un énorme coup de coeur pour moi. Merci aux éditions Magnard pour l'envoi de ce roman.
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Gros coup de coeur
* Blandine, Vivre Livre
J’aime les romans choraux qui permettent de connaître graduellement les personnages, de découvrir leurs caractères, ressentis et émotions (quant à leur passé, au drame, à la venue d’Hélio, les découvertes faites) et ce à différentes hauteurs : adolescente, médicale, parentale, adulte…
Ils nous offrent plusieurs perspectives, parcours de vie, qui enrichissent une (et même plusieurs) histoire et permettent de voir l’amour et l’amitié sous différents angles. Que malgré les faiblesses, erreurs ou absences, ils sont là, existent et perdurent.
Au-delà des secrets et des non-dits, de la famille et de ses multiples formes ou douleurs, de la résilience (des thèmes chers à Nancy Guilbert et qu’elle a développé dans ses autres romans, telsDeux secondes en moins ou encore Le sourire du Diable pour ne citer que ceux-là), de la botanique, du handicap et même du harcèlement (c’est dire combien leur roman est riche !) les autrices soulèvent un tragique pan d'Histoire qui ne demande qu'à être plus connu (et que j’ai découvert il y a peu et rencontré depuis dans plusieurs livres).
Petite parenthèse personnelle : Je suis toujours ébahie devant la résonance et la correspondance de certaines lectures et le moment où celles-ci se font. Il n’y a pas de hasard !
Il ne m’a pas été aisé de déterminer laquelle avait écrit tel personnage, c’est un autre aspect très intéressant d’un roman écrit à quatre mains.
Nancy Guilbert et Yaël Hassan nous offrent un récit réaliste, émouvant et positif, servi par une couverture attirante et pleine de pep’s.
Avec Cécile et Pauline, nous vous préparons une interview de Nancy Guilbert et Yaël Hassan, ainsi qu’un entretien entre nous trois, avant de finir avec un concours !
Hélio, Mila, Bianca, Ruben et tous ceux qui gravitent autour d’Hélio s’expriment tour à tour dans ce roman. La polyphonie permet d’avoir les ressentis et les questions de chacun sur l’arrivée d’Hélio dans la maison. De plonger en eux au-delà de la présence du garçon également. Ils apprennent doucement à communiquer, forment une toile émouvante qui, bientôt, ne peut plus se passer de ses nouvelles branches. « Quand on rencontre quelqu’un, c’est signe qu’on devait croiser son chemin, c’est signe que l’on va recevoir de lui quelque chose qui nous manquait. Il ne faut pas ignorer ces rencontres. Dans chacune d’elles est contenue la promesse d’une découverte. » (Aharon Appelfeld – Adam et Thomas) Mais comme pour les plantes, il faut du temps, de la patience, de la douceur.
Les mots d’Hélio est un roman écrit à quatre mains. Nancy Guilbert et Yaël Hassan ont puisé dans toute leur tendresse, dans toute leur lumière et dans toutes les évidences pour raconter cette histoire solaire, emplie d’espoir et de preuves d’amour, qui transmet beaucoup de force et qui, comme les plantes encore une fois, évoque la renaissance possible de tout un chacun. Le lecteur se laisse guider par les mots (et les maux ?) d’Hélio, par le mystère qui s’installe dès les premières pages, par le craquant Ruben et par la curiosité de Mila. Il aime et se sent proche de ces personnages dont le destin a soudainement basculé. La lecture est juste parfaite.
... et pour Lina dit non à la pollution (Le Club des CE1 tome 5, éditions Hachette enfants :
- Chez Miss Brownie blog
(c)Miss Brownie blog |
Nous avons reçu cet album écrit par Nancy Guilbert à notre retour de vacances et il tombait à pic. En effet, en Tunisie, les plages que nous fréquentions, notamment celles du centre ville qui ne sont pas 100% hôtelière étaient pleines de déchets. Il y a 15 ans, ces plages étaient plus propres. Des tracteurs passaient nettoyer tous les lundis matin. Malheureusement, ce n’est plus le cas.
Dans cet album, Lina est déçue de voir que ses amis ne pensent qu’à s’amuser. Ils n’aident pas à nettoyer la plage. Elle mettra toute son énergie pour les faire changer d’avis. C’est un très bon livre pour sensibiliser les enfants au nettoyage des plages. Chupa n’a pas hésité à mettre des déchets dans les poubelles. Cependant, il y en avait tellement qu’elle aurait pu y passer la journée (et elle n’avait pas de gants, oups).
- Chez Pauline, Entre les Pages
(...)
Ah la mer, sa plage et ses jeux, son sable et ses châteaux, ses vagues qui éclaboussent, son soleil qui chauffe…
Que du bonheur !
Enfin presque…
Lorsque les détritus (bouchons, mégots, canettes, papiers divers, etc.) accompagnent les coquillages ou les algues, le plaisir est nettement diminué.
Aussi appartient-il à tous et à chacun d’œuvrer pour la nettoyer, la rendre propre, belle et préservée.
Des gestes simples, efficaces, à transmettre pour qu’ils deviennent évidents et naturels.
Nancy Guilbert nous met face à différentes problèmes de pollution rencontrés sur la plage ou qui viennent de la mer, et à nos comportements et empreintes écologiques, qui peuvent paraître anodins ou égoïstes, pendant nos vacances ou loisirs et qui nous impactent tous, animaux, végétation et humains.
Et avec douceur, elle présente des attentions et solutions possibles, joliment mises en images et couleurs par Susana Gurrea.
Un premier roman jeunesse à mettre entre toutes les petites et grandes mains, et davantage en cette période de vacances !
Le Club des CE1 est une collection d’ouvrages publiés aux éditions Hachette. Ce sont des premières lectures élaborées par des « auteurs jeunesse professeurs des écoles et validées par un comité d’experts ». L’éditeur propose donc des histoires « faciles à déchiffrer », « courtes pour progresser en lecture » et « pour lire comme les grands ». Les récits de Nancy Guilbert, illustrés par Susana Gurrea, font partie de la dernière catégorie. Lina dit non à la pollution ! souhaite sensibiliser les jeunes lecteurs au respect qu’il faut avoir pour la planète. Ce livre montre que tout le monde peut agir à son niveau et, surtout, que ce qui doit absolument être réalisé est souvent ce qu’il y a de plus simple. Ne pas jeter ses déchets n’importe où, ce n’est tout de même pas compliqué ! Cela ne devrait même pas venir à l’esprit.Après le foot, une enquête, la piscine, le thème du Club des CE1 est donc l’écologie. Il est crucial et les bons gestes peuvent commencer dès le plus jeune âge. Voilà un ouvrage qui motive autant qu’il divertit. Ses illustrations sont colorées, vivantes, très jolies. C’est le printemps, le moment du renouveau et donc celui où il faut prendre de nouvelles habitudes. En fin d’ouvrage, des jeux sont proposés aux petits lecteurs : des messages codés, des mots à reconstituer ou encore un quiz pour voir si l’histoire a été comprise. En somme, une série de livres à ne pas manquer !
Merci à tous ceux qui font vivre nos livres !
Je vous souhaite une rentrée créative et riche en couleurs !