mardi 20 avril 2021

Prix Marguerite Audoux pour Hélio et Version Audio pour Journal de Bord d'un chasseur de dinosaures

 En ce début de semaine, deux bonnes nouvelles :

* Notre roman Les mots d'Hélio remporte son sixième prixPrix littéraire des Collégiens Marguerite Audoux.

.Le prix Marguerite-Audoux des collèges est un prix littéraire que les collégiens du Cher et la Ligue de l'enseignement du Cher décernent à l'instar des membres du jury du prix national, à un ouvrage de littérature de jeunesse récemment publié et dont le thème ou l'univers rejoignent ceux de Marguerite Audoux, une romancière française née dans le Cher qui remporta le Prix Fémina en 1910. 

Yaël et moi rencontrerons les collégiens à Bourges au mois de juin, si tout va bien d'ici là.



J'ai profité pour ajouter cette marguerite extraite du Carnet des plantes
réalisé par les élèves du Collège Jean Zay pour le Prix Sésame :
ils m'avaient attribué la marguerite :)



La vie d'une orpheline...
Je suis émue qu'Hélio reçoive ce prix à la mémoire d'une écrivaine résiliente.

Après la mort de leurs parents, Marguerite Audoux et sa sœur aînée Madeleine sont  sont placées à l'orphelinat de Bourges. En 1877 à l'âge de 14 ans, Marguerite Audoux est placée, en tant que bergère et servante de ferme, en Sologne à Sainte-Montaine, près d'Aubigny-sur-Nère. Elle se réfugie le soir dans la lecture. À 18 ans, elle part s'installer à Paris. Elle exerce le métier de couturière. Pour compléter son salaire, elle travaille à la Cartoucherie de Vincennes ou à la buanderie de l’Hôpital Laennec. Elle écrit la nuit. Elle souffre des yeux et les médecins lui conseillent d'arrêter la couture sous peine de devenir aveugle.

Michel Yell découvre que Marguerite Audoux écrit ses souvenirs. Par l'entremise de Frantz Jourdain, père de Francis Jourdain, Michel Yell présente le manuscrit de Marguerite Audoux à Octave Mirbeau. Celui-ci règne en maître dans la République des Lettres. Il est alors dépressif, et fait comprendre à Michel Yel qu’il n’est, pour l’heure, plus prêt à défendre quiconque. Il prend cependant le manuscrit, commence à le lire, et le termine avec enthousiasme pour ensuite aller le proposer aux éditeurs.

Audoux - De la ville au moulin, 1926

Le roman est publié sous le titre de Marie Claire. Il est présenté pour le prix Goncourt3. Il reçoit le Prix Femina le . Les ventes dépassent les cent mille exemplaires. Il est traduit en allemand, en anglais, en espéranto, en russe, en catalan, en suédois, en espagnol, en danois, en slovène.

Dix ans plus tard, en 1920, L’Atelier de Marie-Claire est publié. Le cercle d'amis qui se réunissaient chez Marguerite Audoux ou à Carnetin n'existe plus : Michel Yell part en province en 1912, Alain-Fournier meurt en 1914, Charles-Louis Philippe en 1909, Octave Mirbeau en 1917. Ce second roman est tiré à douze mille exemplaires. En 1926, Marguerite Audoux publie De la ville au moulin, puis La Fiancée, un recueil de contes que Flammarion édite en 1932, et enfin Douce Lumière, roman posthume qui sort fin 1937. Ces romans sont des tableaux sociaux et décrivent le travail des femmes et les conditions de vie de celles-ci, les difficultés des relations amoureuses, la mort subite des enfants, le retour du front des hommes mutilés4.

La romancière, décédée le , est inhumée à Saint-Raphaël, où elle a terminé son existence.





* L'album Journal de Bord d'un chasseur de dinosaures, illustré par Séverine Duchesne, qui avait été traduit en espagnol, catalan et italien,



 est désormais disponible sous le titre Artus et les dinosaures 



en version-audio dans la collection Lire, écouter rêver aux Editions Circonflexe.



Et sinon ?
Une belle chronique d'Old Soul par la librairie Au temps Lire de Lambersart :

Old Soul nous emmène en Mauricie, au cœur du Canada, sur la terre des loups et des habitants des Premières Nations. Quatre voix s’y mêlent et se répondent. En quête de leurs origines, Brindille, Mahican, Emâ et Will nous parlent du courage d’aimer, de se relever encore et encore, et l’on se demande alors : « Qu’est ce qui nous tient quand tout s’écroule ? » Un roman choral haletant, sauvage et sensible qui sent la peur et l’envie de vivre.

Comme le chant du loup qui hurle à la Lune, Old Soul fait frissonner et résonne en nous longtemps après l’avoir refermé. Un coup de cœur que je vous recommande chaudement.

(...)
Nancy Guilbert réussit dans ce beau roman vraiment bien construit à aborder des thèmes aussi différents que la nature, la violence, l'amour, l'amitié, la parentalité, le courage, et à maintenir le lecteur en haleine. Une fois pris dans le récit, on ne peut plus lâcher le livre jusqu'au dénouement. Cette histoire est très émouvante, elle prend au coeur. C'est un hymne à la nature, au courage, et à la protection aussi : celle des enfants, de la biodiversité, de notre lien à la Terre, au respect des Premières Nations et à leur culture, leurs savoirs qui sont plein de sagesse et porteurs d'espoir pour l'avenir.
On suit Brindille, Will, Emâ et Mahikan, quatre voix, quatre vies qui vont entrer en écho, qui nous font faire des aller-retour dans le temps mais restent assez proches dans l'espace, le Québec donc, et avec une grande partie en Mauricie (lecteur, je t'invite à aller regarder sur Internet quelques images de cette région qui comprend de nombreuses merveilles naturelles). J'ai été particulièrement touchée par les expériences que traversent Brindille et Mahikan, même si toutes viennent éveiller en nous des sentiments de compassion, de tristesse parfois, de révolte aussi. Mais il y a aussi de l'amour, du courage, de l'espoir, de la lumière dans ce récit. On y apprend que la vie peut laisser des cicatrices, qui ne doivent pas nous empêcher de revendiquer notre place et d'être pleinement soi.
(...)

On y parle de la violence exercée sur certains enfants, et de la volonté de bien des adultes de l’ignorer ou la minimiser, préférant se dire que d’autres ont vu et n’ont rien dit, ou parleront à leur place. On y parle de reconquête de soi, de liberté, de se (re)trouver, et beaucoup de loups, cet animal si majestueux. Je ne vous en dis pas plus pour vous laisser tout le plaisir de la découverte.

Chez Blog des arts

Nancy Guilbert fidèle à la citation de Boris Cyrulnik : « La résilience, c’est l’art de naviguer dans les torrents. », a construit un roman choral vif et palpitant. Quatre jeunes gens s’expriment : Brindille, Will, Emà et Mahikan. Il ne se connaissent pas et n’ont apparemment rien en commun. (...) Le jeune lecteur découvrira que pourtant quelque chose les relient. Vont-ils se rencontrer ? C’est la magie de la vie et celle de ce roman très bien construit. Nancy Guilbert met en scène de puissants sujets dont la famille, la violence, la nature, l’amitié… Un livre positif car les protagonistes vont prendre leur destin en main : « Le jour où j’ai remis ma vie à l’endroit ».


Prenez soin de vous :)

mardi 13 avril 2021

Réimpression d'Old Soul, TV 8 Mont-Blanc, coups de coeur et autres nouvelles

 Grande émotion, Old Soul est réimprimé quinze jours après sa sortie :)

Je ne trouve pas les mots pour remercier tous les lecteurs et lectrices qui l'ont adopté, merci infiniment. Les éditions Courtes et Longues ont fait des affiches et des marque-pages :)



Une mise en avant de mon travail à l'Espace Culturel Leclerc de Chemillé ,
merci infiniment






Old Soul est un roman d’une évidence déconcertante, et d’une construction remarquable.La parentalité, la famille, la violence, la nature, le respect, l’amitié, rarement tant de sujets sont présentés en même temps sous autant de formes différentes.Nancy Guilbert nous embarque dans un livre majeur à la suite de personnages qui prennent leur destin en main.

Un coup de coeur chez Les cahiers de Corinne



un à la librairie Les Guetteurs du Vent à Paris (merci Maxime pour la photo !)




Dans la vitrine du Comptoir des Lettres à Paris (merci Cécile pour la photo !)











Dans la Revue Haute-Savoie (merci Laurence)


***
De belles chroniques sur Royal Special School :

Dans le magazine Citrouille des Librairies Sorcières du mois d'avril
(merci Lamis)













Et sinon ?

J'ai reçu le petit roman Pas à pas inspiré par Deux secondes en moins, écrit avec une classe de 3ème l'an dernier au collège de l'Europe à Ardres avec Prescillia du Labo des Histoires. 
Mille mercis encore à Mr Glowacki et à Mme Dannel pour leur implication et leur bienveillance



et pour ces courriers émouvants (j'adore recevoir des lettres surtout en 2021 quand on nous dit que les ados n'écrivent plus ^^) ! 
Une rencontre était prévue en avril et j'espère que nous pourrons la reporter :)

Prenez soin de vous <3