jeudi 31 janvier 2019

Premier prix et septième sélection pour Deux secondes en moins

Marie et moi sommes heureuses de partager avec vous 
ce premier prix








le samedi 16 février à 13h à la Foire du livre de Bruxelles.



En 2005, la section belge francophone d’IBBY (International Board on books for Young people) qui publie la revue Libbylit crée le Prix Libbylit. Ce prix est remis chaque année à l’occasion de la Foire du Livre de Bruxelles. Il permet de primer les coups de cœur de l’équipe de la revue parmi les albums et romans marquants de l’année. Le jury est composé des recenseurs, professionnels du livre de jeunesse, de la revue LIBBYLIT, revue belge du Centre de littérature de Bruxelles et de la section francophone de l’IBBY. Le prix sera remis le samedi 16 février 2019 à 13h à la Foire du Livre de Bruxelles.


* Ainsi qu'une septième Sélection au Prix du salon du livre de la Saussaye. (résultats le 24 mars).

 Les autres sélections :

Sélection Prix Libre2lire (Hauts de France) / Sélection Prix littéraire de la citoyenneté (Angers)

 Sélection au Prix des ados du festival des livres et de la musique (Deauville)

 Sélection au prix Livre sur Seine (Neuilly-sur-Seine) /Sélection au Prix AlterAdo de Haute Savoie

 Sélection au Prix des Jeunes lecteurs de l'Hérault / Sélection au Prix des ados de La Saussaye



           Merci aux organisateur.trice.s de ces salons, aux lecteurs, aux libraires !
           Merci à vous, lecteur.trice.s de ce blog ! 

Je dédie ce prix à N. et à T., les deux étoiles qui ont inspiré ce texte.
Vous êtes dans mon (nos) coeur(s).

dimanche 27 janvier 2019

Précieux retours pour Le sourire du diable (2) et pour Kumiko


C'est émouvant de découvrir l'interprétation de chacune de ces lectrices,
ce qui les a particulièrement touchées, qui a fait résonnance.
Certaines de leurs phrases sont fortes, je les en remercie profondément.

Je sais qu'il y a beaucoup de textes, mais je ne peux pas m'empêcher de les partager ici,
presque dans leur intégralité, pour respecter le soin qu'elles ont mis, chacune, 
à livrer leurs impressions.


(avec des photos des lieux du roman, 
merci infiniment pour ce reportage <3)

(c) la maison-livre

Le sourire du diable est une histoire qui raconte l'horreur et la barbarie de la guerre et des hommes, mais aussi la vie, la bienveillance et l'espoir, qui finissent toujours par triompher. 
Dans ce roman, Nancy Guilbert nous parle d'un drame survenu pendant la seconde guerre mondiale, un drame qui va marquer deux familles sur plusieurs générations. Ainsi l'histoire, tantôt sous forme de récit tantôt sous forme de journal ou de lettres, nous transporte de 1943 à la fin des années 1980, avec un passage dans les années 1960, (...)
Nancy Guilbert a un talent fou pour raconter l'indicible avec douceur malgré tout.
Les personnages ont très vite pris vie dans mon imagination et je n'ai pu refermer le livre avant de l'avoir terminé. Secrets de famille, histoires dans l'Histoire, reconstructions, intrigues, psychologie, quelques scènes à Berlin, autant dire que ce roman m'attirait. Le tout parsemé de belles références littéraires et musicales, classiques et plus modernes, allant de Goethe à Victor Hugo, en passant par Rainer Maria Rilke et Alfred de Musset, avec un message de taille, à la fin, sous la forme d'une citation de Johann Wolfgang von Goethe : 
" Traitez les gens comme s'ils étaient ce qu'ils pourraient être et vous les aiderez à devenir ce qu'ils sont capables d'être."
Que dire de cette citation, si ce n'est qu'elle invite à une saine réflexion, qu'elle est intemporelle et qu'aujourd'hui encore elle est vraiment d'actualité ! Je remercie Nancy Guilbert du fond du coeur de mettre en lumière à travers ses écrits des messages de tolérance, de bienveillance, d'empathie. Ce texte, Le sourire du diable, tout en évoquant les horreurs de la guerre, porte un message d'amour. Il est très habilement enveloppé de deux écrits symboliques forts : l'épigraphe, qui est un poème de Victor Hugo intitulé Bêtise de la guerre, et la citation de Goethe ci-dessus. 
J'ai aimé aussi dans ce roman la façon dont les relations mère-fille sont abordées, dans leur complexité alors que tout peut parfois paraître si simple. Ces occasions ratées, ces impossibilités de communiquer... c'est un peu comme si l'on découvrait les rouages d'une mésentente qui paraîtrait superficielle à certains, facile à résoudre, alors qu'elle repose sur un drame si terrible. Et puis il y a tout de même cette complicité, cet amour qui finit par triompher. Et "la transmission du meilleur".Les nombreuses références musicales liées aux différentes époques évoquées dans l'histoire m'ont donné envie de constituer la "playlist" du roman, ce que j'ai fait sur Deezer. (liste ci-dessous)  Le sourire du diable est un très beau livre, bouleversant mais aussi apaisant. Décidément, j'aime la plume sensible de Nancy Guilbert !
Voici quelques photos prises cet après-midi des différents lieux de Berlin évoqués dans ce roman : 
(voir les autres photos sur le blog de Cécile)

(c) la maison-livre

(c) la maison-livre


(...)
Pour faire la lumière sur le passé, pour exposer les blessures, réparer les cœurs et leur redonner leur identité, Nancy Guilbert a divisé son roman en huit parties. Les voix changent, les lettres s'échangent, les journaux intimes se remplissent pour remonter le fil du temps, expliquer, comprendre. Petit à petit, les personnages se parlent, se dévoilent, se voient, s'aiment sans ombres à leurs sentiments. Avec ce roman publié aux éditions Oskar, le lecteur découvre une Nancy qu'il ne connaissait pas et qu'il aime encore plus à chaque page. Chaque mot de son texte est pesé et choisi pour évoquer la guerre, ses tragédies et ses conséquences sur les membres d'une famille même des décennies après. Pour évoquer les relations entre les mères et les filles. La perte d'un être cher aussi. Tout cela, autour de la nécessité pour chacun de savoir d'où il vient. Les personnages sont construits, solides et touchants. Surtout, ils sont vrais et empreints de beaucoup de l'expérience, de la douceur et de la générosité de l'auteur de Deux secondes en moins. Faire la connaissance de RoseLouiseNinaWolfgangFriedrich,Marie et Renée est une chance. Les suivre est un pur plaisir. Grâce à l'intrigue et à la forme qu'elle prend, grâce à tout ce qu'elle apporte et enseigne.

(...)
Trois années-clés (1943-1959-1989), trois générations de femmes, une même famille: Rose, Louise, Nina.
La grand-mère, la fille et la petite-fille.
Nous les découvrons toutes pendant leur adolescence, alors que leur vie, ou une partie de leur vie, bascule. 
Le roman oscille entre différentes formes d'écriture: épistolaire, journal intime, dialogues, narration, et se divise en huit parties comme autant de phases qui explorent la manière dont ces filles/femmes sont impactées et réagissent au fil du temps aux révélations familiales.
Elles mettent en avant des personnages secondaires mais essentiels : Friedrich, Marie, Renée… et apportent quelques réponses mais aussi combien peuvent être différents (voire opposés) les regards que plusieurs personnes portent sur une seule.
 Entre ces périodes, on devine, on comble, les silences soigneusement glissés par Nancy Guilbert, et qui participent, indirectement, au sentiment d’oppression.
 A cause d’un secret.
Ou plutôt d’un silence, qui perdure, se transmet, se transforme, qui engendre honte, haine, rejet, incompréhensions et questionnements.
Un silence, reflet de peurs.
Ce roman, poignant, est salvateur et libérateur.
L’écriture est sensible (comme toujours chez Nancy Guilbert) et retranscrit bien les différentes émotions que traversent les personnages.
On retrouve nombre de thèmes qui lui sont chers : la relation mère/fille, la famille, la transmission, le passage du temps, la musique… et qui forment un fil rouge entre ses différents livres.
Notamment avec Deux secondes en moins, son premier roman ado, co-écrit avec Marie Colot, et présenté ICI.
 Avec ce deuxième roman ado, Nancy Guilbert confirme qu’elle excelle dans différents types de genres, de styles et de narrations.
Il est servi par une très belle couverture aussi mystérieuse qu’annonciatrice.
PS : J’ai eu la chance de découvrir ce roman en tant que bêta-lectrice.
Nancy, merci de m’avoir permis de vivre cette expérience et de mesurer le chemin parcouru entre les huit ou neuf versions lues et celle-ci.

* Coup de coeur de Nathalie, Délivrer des livres

Le roman s’articule autour de 3 femmes : Rose (la grand-mère), Louise (la mère) et Nina (la fille /petite-fille) et de 3 époques, 19431959 et 1989. On se doute assez vite de ce qui s’est passé, mais là n’est pas pour moi l’intérêt de ce livre. Ce que j’ai trouvé très intéressant, c’est la façon dont les personnages sont impactés par ce secret à travers le temps. (...)
Des personnages complexes, une histoire prenante et poignante et une façon de raconter qui montre bien comment les non-dits peuvent engendrer des conflits familiaux capables de « pourrir » les relations sur plusieurs générations.
Un livre que j’ai dévoré et adoré !
Mon seul bémol : l’éditeur indique 11 ans au dos du bouquin, j’aurai dit plutôt 13 ans, certains passages sont plutôt durs !

  * Céline, My little world

Voilà là un roman jeunesse dont je ne saurais donner l'âge à partir duquel il peut être lu. Pour cause, ce qu'à vécu Rose en temps de guerre est assez horrible mais pas rare à cette époque malheureusement : je n'en dirai pas davantage car cela serait vous dévoiler l'histoire.Ce que je peux vous dire, c'est que ce livre est touchant par la plume de l'auteure et pour autant, on ne tombe pas dans un mélodrame.
De plus, on s'attache à ces femmes de trois générations différentes : je les ai trouvé à la fois fortes psychologiquement et froides  sentimentalement (surtout Rose et Louise).
Également, j'ai beaucoup apprécié les correspondances que l'on trouve dans ce roman (qui sont aussi bien des lettres que des journaux intimes), puisque c'est à travers elles que le secret de Rose nous est dévoilé de manière émouvante.
Pour conclure, j'avais tellement envie de connaître le dénouement que j'ai dévoré ce roman en quelques heures. Bref, j'ai adoré et cela faisait longtemps que je n'avais pas lu roman si poignant et émouvant ❤.



Un roman qui est construit sur la superposition de lettres et de journaux. Cela permet à la fois de faciliter la lecture mais aussi de laisser des moments de respiration et de mystère à l'intérieur de ce texte émouvant. 
Le principal atout de ce récit est de montrer comment une information cachée, peut empoisonner les relations au sein d'une famille, sur plusieurs générations. 
Il y a ensuite l'approche historique, qui à travers de deux portraits opposés, souligne la présence de personnes nocives et d'humanistes dans les deux camps lors de la seconde guerre mondiale. 
A découvrir !



... et pour finir, merci à Lylou de Livres et merveilles pour cette très belle chronique <3

L’Odyssée de Kumiko de Nancy Guilbert et Marie-Alice Harel - Gautier-Langureau


Que cet album est beau ! C’est un coup de cœur non seulement grâce au superbe récit de Nancy Guilbert mais aussi grâce aux magnifiques illustrations de Marie-Alice Harel. C’est un réel plaisir que de le parcourir. Il est publié par les éditions Gautier-Languereau dont les ouvrages sont toujours irréprochables et visuellement très réussies.
(..)
C’est une magnifique épopée que nous conte l’auteure. Le récit nous transporte dans le Japon traditionnel où la magie et la nature sont souvent liées. Je suis ravie que l’héroïne soit une fille qui, malgré elle, va devoir se surpasser pour affronter le sorcier.  
Marie-Alice Harel sublime le texte avec ses illustrations délicates et poétiques. On dirait presque des estampes japonaises. C’est une esthétique qui me touche beaucoup et je suis complètement sous le charme.


Edit du 29 janvier

* Mathilde, Ma malle aux livres

A peine cet ouvrage terminé, en un temps record, je le précise, je me devais de vous en parler. Le bilan est en effet sans appel : Véritable coup de coeur pour cette si belle histoire, forte, addictive, et extrêmement bien écrite. Trois générations de femmes se succèdent dans cette histoire bouleversante : Rose, la grand-mère, Louise, la mère, et Nina, la fille. Un terrible secret datant de la Seconde Guerre Mondiale marque douloureusement cette famille déchirée, entraînant des tensions impitoyables entre ses membres. Quatre voix nous content leur histoire, et nous invitent à découvrir, page après page, l’origine de ce traumatisme, ainsi que ses profondes conséquences. 
Que dire de ce bijou, si ce n’est qu’il vous faut le découvrir de toute urgence ? Son sujet n’est pas simple, voire même très lourd. Il m’est difficile de vous en parler sans trop vous en dévoiler sur l’intrigue, mais soyez prêt à vous retrouver projeté dans les instants les plus sombres de la cruauté humaine, décuplée par les conditions du temps de guerre. Soyons sincère : Ce fameux secret est vite percé, un lecteur un peu conscient des pratiques terrifiantes de la Seconde Guerre Mondiale le découvre vite. Il ne s’agit pas d’un livre à suspense, mais bel et bien d’un livre à émotions. Toutefois, le plus intéressant ici reste la manière de traiter ce secret. En effet, mes très nombreuses lectures jeunesse sur la Seconde Guerre Mondiale me permettent de dire qu’à ma connaissance, ce pan de violence qu’évoque Le sourire du diable n’est quasiment jamais mentionné en Littérature jeunesse, sans doute à cause de sa difficulté et de son côté assez tabou. Ce livre ose le faire, et le réussit parfaitement bien. On est ému, on est révolté, on est apaisé. L’identification aux personnages m’a semblé particulièrement forte, et je me suis sentie toute petite face à ces pages lourdes de sens et de conséquences, face à ces femmes brisées par la violence humaine. La plume de l’auteure parvient à dégager des émotions vraiment palpables, terriblement sincères, le tout avec une stupéfiante capacité à happer toute l’attention du lecteur. Une totale maîtrise littéraire, que j’ai dégustée avec un soin tout particulier. Je ne peux que vous recommander ce roman puissant, qui prône l’amour, la famille, la vérité. L’Histoire se dévoile pour nous proposer un texte profondément touchant, qui remue inévitablement quelque chose chez son lecteur, jeune ou moins jeune. N’hésitez plus à découvrir cette bouffée de force, d’espoir et de vie, vous en ressortirez conquis. 



mercredi 9 janvier 2019

Précieux retours pour Le sourire du diable

Je me souviendrai toujours des premiers avis pour Deux secondes en moins.
Bien d'autres ont suivi, tout aussi bouleversants, mais les premiers ont une saveur particulière.

Je partageais avec vous ici, chers lecteurs.trices de ce blog, combien j'avais douté du Sourire du diable,  pour plusieurs raisons. Combien son écriture avait été difficile, épuisante, même.

Ces premières chroniques sont donc une très belle récompense. 
C'est vrai, c'est "une histoire triste" (comme diraient les enfants que je rencontre dans les classes lorsque je leur raconte un album sur un sujet délicat) mais avec de l'espoir tout au bout, du moins je l'espère. 

*  Conseillé par la Librairie Sorcière Comptines à Bordeaux.

"Ce récit est très juste, incroyablement humain et bouleversant.
Les destins de Louise, Rose, Nina, Wolfgang ainsi que celui de tous ceux que nous croisons dans ce livre nous feront peut-être voir d'un autre œil les traumatismes que peut engendrer une guerre. A lire absolument à partir de 10/11 ans."


* Thalie, du blog Parfums de livres  <3



Une claque !!!
(...)
Ce n'est pas juste un récit,  ni un personnage que nous suivons à travers ce roman, nous suivons plusieurs générations à travers différentes périodes: 1943, 1959, 1989. Rose, Louise puis Nina.
Un secret violent, insoutenable. Une famille dévastée. Voilà pour l'atmosphère de ce livre.
C'est une lecture terrible, très émouvante, qui vous prend aux tripes, vous happe, vous malmène, vous touche au plus profond.
J'ai aimé l'écriture qui est sans fioriture, sans faux-semblant, tout en finesse et en intelligence.

J'ai aimé les personnages (...)
C'est une lecture qui me conforte une fois de plus dans mon amour de la littérature jeunesse. La littérature dite "de jeunesse" est riche, aborde tous les sujets même les plus sensibles, à l'instar de ce roman. Merci aux éditeurs tels que les éditions Oskar d'exister, d'oser et de nous proposer de tels textes.


Des encres sur le papier, un coup de coeur.



















Poignant et émouvant, j'ai pensé au roman "Né maudit", dans la même veine.
Le côté épistolaire et journal intime rend toute l'histoire encore plus prenante, 
plus réaliste. 
Car bien que cela ne soit que fiction, il ne fait aucun doute que des cas similaires 
ont eu lieu à cette époque !
 Première incursion dans l'univers de l'auteur et coup de cœur ! 


Le sourire du diable aborde la thématique de la Seconde guerre mondiale à travers trois générations.
La première va vivre la guerre et en ressortir marquée à jamais et les générations suivantes
 vont porter ces cicatrices, parfois même sans le savoir.
Quels sont les répercussions familiales d'une telle guerre ? 
Comment réagir face à la vérité ? Faut-il la rejeter ? Essayer de la comprendre ?
Ce roman est un titre fort. Il permet de comprendre les répercussions de cette guerre
(qui peuvent encore être vivaces). 
Parfois épistolaire et parfois narratif, sa lecture est très agréable !
 même si le thème principal est dur.



* Une lectrice ado, Maureen 
J'ai fini le sourire du diable et je l'ai bcp aimé :))
Je l'ai trouvé très intéressant, j'ai bcp aimé le côté "épistolaire", 
les personnages étaient très attachants et assez complexes pour certains
 (comme Louise)
Puis comme j'aime bcp l'histoire le fait qu'il soit "ancré" dans la seconde GM 
m'a beaucoup plu
Enfin bref je l'ai adoré ! Félicitations pour ce très beau roman.


*LillyMaya   


Voici mon premier livre lu en 2019...celui-ci a été lu en quelques heures hier soir avant de me coucher.


Pourquoi ce roman ? Parce qu'il est écrit par une autrice jeunesse que j'ai la chance de connaitre, et qui publie son 2e roman ado. Mais aussi parce que les thématiques qu'elle aborde m'interpellent. Et puis la couverture est superbe. C'est déjà une claque à elle seule, car elle ne cache pas ce qui nous attend.

Je n'ai pas choisi un roman facile pour commencer l'année, puisque celui-ci nous parle de relation mère-fille conflictuelle (le mot est faible), mais aussi de seconde guerre mondiale, de drame et d'un lourd secret de famille.
Ces thématiques ne peuvent nous laisser indifférents. C'est fort, cela bouleverse, cela interroge aussi sur notre positionnement. Qu'aurions nous fait dans la situation vécue par ces personnages ? 
L'écriture est agréable et sensible malgré l'horreur de certains événements. J'ai apprécié la façon dont les choses sont abordées (en grande partie par le biais de journaux intimes, mais il y a aussi une partie narrative). Les époques se croisent, mais on ne s'emmêle pas les pinceaux.
Les sentiments sonnent justes, et on est ému et touché jusqu'à la dernière page.
J'ai lu l'avis d'une librairie de Bordeaux, qui conseille ce roman dès 10 ans ! Personnellement, cela me pose problème. Certains événements relatés ici sont terribles et je ne peux m'imaginer y confronter un enfant de 10 ans.
Je sais que cette question de l'âge fait souvent débat, alors à vous de lire ce roman et de décider en fonction de la maturité de l'enfant


                                    Je n'oublie pas les autres livres, merci à ceux qui les ont aimés <3

* L'Odyssée de Kumiko dans le magazine Eulalie de décembre

  " Une petite leçon à retenir dans la vie, le courage et la ténacité,
 auxquels il faut rajouter le conseil de n'avoir pas peur de prendre des risques. 
Un joli travail graphique et de couleurs qui immerge l'enfant au coeur du décor comme s'il y était".


* Chouette, un livre !
Un conte puissant, illustré par une série d’estampes et qui invite au rêve !


* Aventure au musée est chez Entre les pages :

Après Mission dinosaure – Vol au musée d’histoire naturelle de Lille et Opération requin – Enquête à l’aquarium de Boulogne-Sur-Mer, les personnages de Nancy Guilbert sont de nouveau face à un mystère à éclaircir dans un lieu fascinant. Le musée de l’Institut Pasteur de Lille « a été créé pour rendre hommage à ses pères fondateurs, chercheurs talentueux et humanistes dont les travaux ont sauvé des millions de vie à travers le monde. Louis Pasteur, Albert Calmette et Camille Guérin ». « C’est dans ces murs que Calmette et Guérin ont découvert le BCG, vaccin contre la tuberculose », et c’est dans ces murs qu’Ylan et ses amis sont au cœur d’une investigation bien menée, riche en questions, en action et en révélations. Les enfants sont comme à leur habitude pleins d’énergie et de ressources. Heureusement, car le danger les guette à chaque seconde et il faut être paré ! Leurs péripéties entraînent le lecteur qui frissonne, rit, réfléchit, de la première à la dernière page. Il est difficile de lâcher l’ouvrage tant il faut savoir ce qui est arrivé à Olivius ! L’envie de découvrir le musée naît évidemment aussi de cette lecture grisante !

jeudi 3 janvier 2019

En ce début d'année 2019


Je vous souhaite de rencontrer
des personnes bienveillantes et empathiques,
(c) Nancy, août 2018

celles qui vous font sentir meilleur.e, 
qui vous respectent et vous motivent,
celles avec qui vous partagez ce qui vous inspire,
celles qui offrent en retour leurs expériences de vie
et vous aident à voir les choses autrement.
 Et surtout... celles qui vous laissent avec du soleil dans le coeur.

De telles personnes sont précieuses,
alors, si vous en croisez sur votre route,
prenez en grand soin.
 
(c) Nancy, déc 2018, China light festival


Je m'associe également à l'excellent article de Florence Hinckel,
que vous pouvez lire dans son intégralité, ici.
" Cette année, résolution numéro 1 : garder mon énergie pour les choses importantesEt persévérer, ne pas me taire, ne pas lâcher une once de terrain, mais ailleurs, et autrement : en créant, avec une exigence toujours plus grande." (c) F.Hinckel.

Avec ténacité, je continue donc à lutter contre toute forme d'exclusion,
d'intolérance et de violence, avec la meilleure des armes :  mes livres,
 car bienveillance ne rime pas avec faiblesse, immobilisme ou idéalisme.
Bien au contraire.


(c) E.Halgand, L'Ourse bleue, ed. Des ronds dans l'O jeunesse

Grâce au blog de Blandine, Vivre Livre, j'ai découvert cet article qui fait du bien au moral :
et si on se focalisait sur les choses positives ?
Mauro Gatti, un artiste italien, illustre une dizaine de victoires en 2018
Enjoy :)

La Norvège devient le 14ème pays européen à bannir l’industrie de la fourrure.
ou encore...

                                 1,5 million de volontaires dans l’État indien du Madhya Pradesh 
                 ont établi un nouveau record : ils ont planté 66 millions d’arbres en seulement 12 heures.


Lumineuse et sereine année 2019 à vous.