Aller vers l'autre : l'atelier de Tim et le Sans-Nom

Je rêve d'un monde où chaque homme est un frère

Mais comment faut-il faire pour semer l'amitié

Quand les murs de rancune refusent de tomber ?

Je rêve d'un monde, je marche pour la paix.

C.Gaud

Samedi, avant que le Maire ne décide de fermer les portes du Salon puis ne prenne la décision d'annuler la journée du dimanche,  j'ai eu le temps de réaliser l'un des deux ateliers prévus pour Tim et le Sans-Nom.

J'avoue que j'avais les ailes coupées, juste des images et des mots qui tournaient en boucle dans ma tête.

Sur le salon, c'était une ambiance particulière aussi, trop calme, trop triste.

Et pourtant, l'enthousiasme des enfants  a transformé ce moment alors je voulais leur dire merci  !

On a parlé de l'autre, de ce qui fait peur, de la différence, de la rumeur, du conflit et de la façon de le régler autrement que par la violence ...

Bravo aux enfants et aux mamans présentes d'avoir si bien joué le jeu, bravo pour vos idées,
votre imagination, votre gentillesse.
Merci à Caroline et à Aude du Labo des Histoires, aux organisateurs, libraires, bénévoles pour vos sourires.

Place aux réalisations des enfants :

Pour terminer, un lien vers l'article très complet de Blandine du blog Vivre Livre, qui donne notamment des liens utiles pour parler aux enfants des évènements de ce vendredi 13 novembre. (ici).

*Continuons à semer des graines de tolérance, d'amitié et d'ouverture grâce aux livres *


Edit du 17 novembre :

Livralire a sélectionné notre "Un Mur si haut" :

Le lundi, un bon livre

Titre du livre :
Age :
Tous les âgesPetit Benjamin Cadet Junior Ado Grand ado Intergénérationnel
Type de livre :
Tous les typesRoman Album Documentaire Album CD Contes Nouvelles Récit Texte illustré

* vous pouvez combiner ces critères pour affiner votre recherche

16 novembre 2015

Un mur si haut

Auteur : GUILBERT Nancy
Illustrateur : AUGUSSEAU Stéphanie

Des ronds dans l'O jeunesse
octobre 2015
16.00 €
ISBN : 9782917237892

Album | Cadet

Si cette petite histoire est à mettre en parallèle avec la grande, d’hier ou d’aujourd’hui, elle est aussi symbolique des barrières psychologiques que l’on construit pour soi-disant se préserver, sans imaginer qu’on peut avoir besoin de l’autre. L’universalité du propos est renforcée par le choix, astucieux et déstabilisant, d’un homme noir comme roi blanc et d’un homme blanc comme roi bleu. L’ensemble est dépouillé. Le texte est concis. Les personnages, peints à l’aquarelle, se détachent des grands aplats de canson, couleur terre.